Mes propos vont tourner autour d’une question qui m’intéresse depuis longtemps et qui est celle de la/ des modernité(s), dont celle que Zygmunt Bauman nomme « la modernité liquide ». Il n’est pas possible d’en parler n’ayant pas de point de référence. C’est une/ la tradition qui dans mes cours et communications revient à dire les tendances réalistes aussi bien dans les lettres, spécialement dans la poésie épique, appelée à présent « genre épique », par ailleurs, appellation à redéfinir. Un autre point de référence constituent pour moi les arts plastiques. Si, pour moi, un centre de gravité existe, c’est une(r)évolution que marque le XIXe siècle dans les lettres, les arts, les sciences humaines, etqui inaugure les modernités littéraires, picturales, artistiques, voire philosophiques.
Conférence de Wacław Rapak, « Quelques remarques sur les modernités »